Dernières pensées de Mamy
Depuis que je suis gravement malade, j’ai décidé de considérer le temps qui passe si vite depuis que je réalise qu’il m’en reste peu à vivre, comme un allié plutôt que comme un ennemi.
Je suis donc plus sereine.
Bien sûr, lorsqu’on sent sa fin approcher, au début, on a tendance à se révolter.
Mais on réalise très vite que cela ne sert à rien, alors autant essayer d’accepter le plus sereinement possible ce qui est inéluctable.
La médecine est malheureusement encore souvent impuissante mais j’espère qu’on fera des progrès pour soigner les cancers et les maladies dites cardio-vasculaires.
Vers la fin de ma vie, j’ai été plusieurs fois hospitalisée.
Il ne faut pas craindre les hôpitaux et les médecins.
Je considérais même les infirmières de la clinique comme des filles d’adoption qui m’ont soutenue et aidée
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Rien de moi
Les derniers mots de ma grand-mère m’étant transmis par ma mère
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Le cœur se transmet de génération en génération