Souvenir de tante AÏNI
Elle était jeune et nous étions enfants
La vie s'écoulait si douce en sa présence
On nous punissait, elle ouvrait la prison
Nous n'avions de pouvoir, elle était notre chance
De nous tromper parfois sans quitter la maison
Nous avons grandi et elle s'est mariée
Offensés, on se ruait vers tante AÏNI
L'abri était doux et les cadeaux variés
Elle nous disait:" Sans façon, c'est notre nid!"
On était ses enfants, on l'aurait parié
Elle a vieilli, nous étions encore jeunes
Ses rares visites rendaient au corps son âme
Pour nos droits d'enfants, elle observait le jeûne
Bien convaincues, elles sont fortes, les femmes!
Tante AÏNI détestait tout œil qui espionne
Jeudi, elle est partie pour le long voyage
Sa demeure était sans sa bonne humeur
On a laissé tante AÏNI, pas ses bagages
Un peu rassurés, il nous restait son odeur
Et ses dires de femme tendre, de femme sage
Elle était jeune et nous étions enfants
La vie s'écoulait si douce en sa présence
On nous punissait, elle ouvrait la prison
Nous n'avions de pouvoir, elle était notre chance
De nous tromper parfois sans quitter la maison
Nous avons grandi et elle s'est mariée
Offensés, on se ruait vers tante AÏNI
L'abri était doux et les cadeaux variés
Elle nous disait:" Sans façon, c'est notre nid!"
On était ses enfants, on l'aurait parié
Elle a vieilli, nous étions encore jeunes
Ses rares visites rendaient au corps son âme
Pour nos droits d'enfants, elle observait le jeûne
Bien convaincues, elles sont fortes, les femmes!
Tante AÏNI détestait tout œil qui espionne
Jeudi, elle est partie pour le long voyage
Sa demeure était sans sa bonne humeur
On a laissé tante AÏNI, pas ses bagages
Un peu rassurés, il nous restait son odeur
Et ses dires de femme tendre, de femme sage