Je t’ai rencontrée au détour d’un boqueteau
Je marchais le long du Loir
où
flottent les roseaux,
ma robe de lin
voletait
au gré du vent,
mon sac à main
pesait sur mon épaule,
symbole de ma tristesse,
parfois des oiseaux m’accompagnaient
lorsque palpitait dans les bocages
la scansion de mes escarpins,
l’aurore se levait à l’horizon
parmi
les paupières du soleil.
J’errais, le coeur empli de tristesse
depuis que mon amante,
éblouie par les feux des villes,
s’en était allée à Paris,
j’évoquais en moi,
sans cesse,
la
souplesse de son corps,
les lys de ses seins contre les miens,
la chute de ses reins,
les buissons de son pertuis, et
les flots de ses soupirs lors de nos duels d’Eros,
cependant, rien n’arrêtait mon chagrin,
quand, je t’ai rencontrée, ma Douce,
au détour d’un boqueteau,
tu te reposais,
ivre de fatigue,
assise dessus un tapis d’herbe,
ton visage de clarté
réveilla mes sens,
mes yeux de vice éveillèrent mon Désir,
je te déclamai mon Amour,
tu acceptas,
je te possédai alors,
j’ôtai les stances de nos vêtements,
puis,
nudité contre nudité,
nous cueillîmes
à même la dureté de la terre,
le vin brûlant de la Jouissance !
Sophie Rivière
Je marchais le long du Loir
où
flottent les roseaux,
ma robe de lin
voletait
au gré du vent,
mon sac à main
pesait sur mon épaule,
symbole de ma tristesse,
parfois des oiseaux m’accompagnaient
lorsque palpitait dans les bocages
la scansion de mes escarpins,
l’aurore se levait à l’horizon
parmi
les paupières du soleil.
J’errais, le coeur empli de tristesse
depuis que mon amante,
éblouie par les feux des villes,
s’en était allée à Paris,
j’évoquais en moi,
sans cesse,
la
souplesse de son corps,
les lys de ses seins contre les miens,
la chute de ses reins,
les buissons de son pertuis, et
les flots de ses soupirs lors de nos duels d’Eros,
cependant, rien n’arrêtait mon chagrin,
quand, je t’ai rencontrée, ma Douce,
au détour d’un boqueteau,
tu te reposais,
ivre de fatigue,
assise dessus un tapis d’herbe,
ton visage de clarté
réveilla mes sens,
mes yeux de vice éveillèrent mon Désir,
je te déclamai mon Amour,
tu acceptas,
je te possédai alors,
j’ôtai les stances de nos vêtements,
puis,
nudité contre nudité,
nous cueillîmes
à même la dureté de la terre,
le vin brûlant de la Jouissance !
Sophie Rivière
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