Sur son lit d'hôpital,
Elle se prépare à danser,
Attention, ça va faire mal,
Est-elle prête à la défier ?
Elle enfile une robe légère et tueuse,
Faite de cellule cancéreuse,
Chaussures au pieds.
Malheureuse ! Elle risque d'y passer.
La malade se lève délicatement,
Prend une grande inspiration,
Au fond d'elle, elle sait ce qui l'attend,
Mais elle s'élance, tente la rébellion.
Un pas, puis deux, et le bras,
Virevoltant par-ci et par-là,
Sautant, se déjouant de la maladie,
Tout n'est pas fini.
Soudain, elle tombe lourdement,
Ses chaussures l'engloutis et sa robe l'étouffe,
Elle n'a plus aucun souffle,
Mais pourtant, elle se relève en vacillant.
Le temps lui ai compté, mais ne lui fait plus peur,
En signe d'adieu, elle danse comme on n'a jamais dansé,
Le corps pollué, mais si léger,
Le calme a fait place à la frayeur,
Elle se stoppe net, cassant la douceur et l'élégance,
Elle regarde droit devant et avance,
Elle plonge ses yeux dans ceux de son adversaire,
Et lui lance un regard doux et fait la révérence.
La mort, touchée par sa sincérité,
La débarrasse de ses vêtement contaminée,
Lui dépose un doux baiser,
Et lui rend sa santé.
Elle se prépare à danser,
Attention, ça va faire mal,
Est-elle prête à la défier ?
Elle enfile une robe légère et tueuse,
Faite de cellule cancéreuse,
Chaussures au pieds.
Malheureuse ! Elle risque d'y passer.
La malade se lève délicatement,
Prend une grande inspiration,
Au fond d'elle, elle sait ce qui l'attend,
Mais elle s'élance, tente la rébellion.
Un pas, puis deux, et le bras,
Virevoltant par-ci et par-là,
Sautant, se déjouant de la maladie,
Tout n'est pas fini.
Soudain, elle tombe lourdement,
Ses chaussures l'engloutis et sa robe l'étouffe,
Elle n'a plus aucun souffle,
Mais pourtant, elle se relève en vacillant.
Le temps lui ai compté, mais ne lui fait plus peur,
En signe d'adieu, elle danse comme on n'a jamais dansé,
Le corps pollué, mais si léger,
Le calme a fait place à la frayeur,
Elle se stoppe net, cassant la douceur et l'élégance,
Elle regarde droit devant et avance,
Elle plonge ses yeux dans ceux de son adversaire,
Et lui lance un regard doux et fait la révérence.
La mort, touchée par sa sincérité,
La débarrasse de ses vêtement contaminée,
Lui dépose un doux baiser,
Et lui rend sa santé.